Mercredi 12 septembre 2018
Les impressions de Myriam et Joseph.
L’aphorisme de la journée : « il ne suffit pas d’un robinet pour que le jardin soit arrosé » (Brigitte Mac Grath)
Plutôt que de paraphraser ce que Brigitte et Catherine avaient parfaitement écrit
dans leur présentation quelques photos d’une pépinière – jardin de Tuingoed Folz,
Un jardin durable de Lianne’s Siergrassen
Très peu de pépinières présentent un bel échantillon de graminées et d’echinacées,
et le jardin laboratoire de Mien Ruys
J’avais découvert les graminées en Angleterre avec l’APJA et en avais planté quelques unes avec des succès divers dans le Midi.
J’ai donc grandement apprécié…même si je continue d’ être fasciné par les jardins anglais
Ce que nous avons vu dans les divers jardins / pépinières est une collection fascinante de graminées avec un sentiment parfois de …too much.
Sera-ce une mode durable ?
Et quelques enseignements :
Comment tirer intérêt de la platitude batave et donner du mouvement avec les graminées mais… c’est quand même nettement mieux sur des terrains plus paysagés à mon goût.
Associer les graminées à d’autres plantes donne profondeur et légèreté, douceur et sensualité mais aussi ce sentiment de « naturel ».
C’est le retour de nombreuses plantes « sauvages » que l’on méprisait et arrachait (du moins en ce qui me concerne). J’avais vu le travail que la Ville de Strasbourg a réalisé sur cette biodiversité en laissant aujourd’hui ses jardins « vierges ». Intéressant mais …cela a probablement des limites.
Un regret : j’avais cru comprendre que l’on s’inscrivait dans une démarche de plantes résistantes à la sécheresse et de recherches dans ce sens. J’avais lu combien des graines de plantes élevées « à la dure » pouvaient générer des plantes plus résistantes ( cf « la vie des arbres »). J’aurais beaucoup aimé.
Myriam et Joseph.