Les Asters font partie de la famille des astéracées. Ce sont les « étoiles » du jardin et sont les « sauveurs » de vos plates-bandes lorsque les autres plantes sont déjà complétement avachies et desséchées surtout avec cette canicule.
La majorité des espèces viennent d’Amérique du nord, quelques’ unes d’Asie: Aster diplostephioides, Aster farreri, Aster himalaicus, Aster thompsonii, Aster tongolensis et ces dernières d’Europe : Aster alpinus, Aster amellus, Aster x frikartii, Aster linosyris, Aster pyrenaeus, Aster sedifolius, Aster tripolium.
L’introduction des Asters en Europe débute en 1633 avec l’Aster tradescantii envoyé en Angleterre par John Tradescant (Loewer, 1996). Par la suite, l’Aster de Nouvelle-Belgique (S. novi-belgii) aurait été introduit vers 1710 en Angleterre, tout comme l’Aster de Nouvelle-Angleterre
Leur nom signifie étoile en grecque. Ils sont également appelés stellaire ou marguerite de la Saint-Michel. Leur histoire remonte à la mythologie grecque et ces 2 jolies légendes content leur naissance, à vous de choisir celle qui est la plus séduisante…
La déesse Astrea a créé les asters avec ses larmes. L’histoire raconte qu’elle était si bouleversée par le peu d’étoiles qui apparaissaient dans le ciel nocturne qu’elle a commencé à pleurer. Ses larmes se sont transformées en asters en forme d’étoile et sont tombés sur le sol.
Et cette autre version : Il serait né des larmes versées par la déesse grecque de la Justice, Astrée, lorsque Pandore ouvrit la boîte contenant tous les maux de l’humanité.
La mythologie romaine en a fait la fleur emblématique de Vénus, la déesse de l’Amour. Selon le poète romain Virgile, les autels des dieux étaient souvent décorés d’asters.
Avec plus de 500 espèces et variétés, issues de l’hybridation des espèces novae-angliae et novi-belgiiil ils appartiennent à la même famille que la marguerite. Trouvés à l’état sauvage en Amérique du Nord et en Europe du Sud, les Asters sont principalement des plantes vivaces, mais quelques-unes sont annuelles et bisannuelles. Les deux principaux groupes sont l’Aster de Nouvelle-Angleterre Aster novae anglias et l’Aster de New York Aster nova belgii ou Symphyotrichum. A la suite d’études génétiques, plusieurs Asters ont changé de genre d’où ce nom de Symphyotrichum….mais nous, continuerons à les nommer Aster !
Leurs fleurs sont généralement assez petites et étoilées et d’une grande diversité de couleurs. Leur période de floraison s’avère remarquablement longue, puisque elle s’étale de la fin du mois d’août au mois de novembre. Les abeilles adorent butiner leurs fleurs.
La plante, en général, préfère une exposition ensoleillée ; l’Aster divaricatus est le plus adapté à l’ombre, puisqu’il peut pousser en sous-bois et est peu sensible à l’oïdium. Ah ! L’oïdium … les nova belgii peuvent être attaqués par l’oïdium, ne plantez pas trop serré afin que l’air circule et sinon certaine variété comme l’Aster dumosus est résistant.
Les Asters se développent dans un sol ordinaire, bien drainé et riche en humus. Ils aiment toutefois être arrosé en cas de forte chaleur sinon les feuilles inférieures tomberont, un bon paillage est nécessaire. En outre, le centre de la touffe a tendance à disparaître, ce qui est une excellente raison pour les rajeunir en les divisant tous les deux ou trois ans.
L’Aster nova belgii peut cependant se révéler très envahissant, attention ou vous le plantez….Demandez à Brigitte Mac Grath !
Leurs hauteurs varient considérablement, avec des variétés allant de 30 cm à 2m de haut; il y a un aster pour tous les styles de jardins. Ils sont notamment très utilisés avec des graminées dans les jardins « naturalistes » ou ce mode de plantations annoncent les jardins de demain.
Une touffe d’Aster novae-angliae atteint facilement 1,80m, aussi mieux vaut leur réserver une place en fond de massif. On reconnaît ses variétés à leur feuillage vert pâle et les feuilles et tiges sont veloutées. Ce sont des plantes solides aux tiges robustes qui n’ont pas besoin de tuteur.
L’Aster-belgii est plus raisonnable, puisqu’il a une hauteur entre 0,60 et 1m20 mais c’est souvent un cavaleur…. Ses variétés se reconnaissent à leur feuillage lisse et vert foncé. Elles ont souvent besoin de tuteurs. Il faut les diviser tous les ans sinon elles disparaissent facilement sans division au bout de 3 ans. Elles sont sensibles à l’oïdium.
Pour les asters qui atteignent ou dépassent 1,20 m, n’hésitez pas à les tailler vers la fin mai. Rabattez la plante au tiers, en fleurs elle ne dépassera pas le mètre, ses tiges se ramifieront et elle sera beaucoup plus résistante aux coups de vent et intempéries de l’automne.
Vous pouvez aussi cultiver les Asters en pot ou jardinière. Dans ce cas, choisissez de préférence l’Aster dumosus.
Voici quelques-uns de mes Asters préférés :
Aster frikatii ‘Monch’, grandes fleurs bleu-lavande, hauteur 80 cm, longue floraison spécial canicule !
Aster cordifolius ‘Little Carlow’, floraison abondante en petites marguerites bleues, très lumineuses, 1m et jamais malade !
Aster novae angliae Marina Wolkonski, Violet hauteur 120- 150 fleuri tôt en saison.
Et enfin un spécimen difficile à trouver, le seul Aster grimpant « Ampelaster carolinianus (ampelos = vigne, aster = étoile, carolinianus évoquant son origine américaine) il fleurit en plein hiver et a une floraison de 4 mois. Il peut escalader un arbre de 3 m, conserve son feuillage toute l’année et on estime sa rusticité à environ -15 °C, mais rares sont les pépiniéristes qui le multiplient.
Voilà une petite histoire d’Asters et si vous aimez ce genre de plantes faciles et sans trop d’entretien, plantez des Kalimeris, ils sont de la même famille et leur ressemble beaucoup….un autre sujet ?
Nous avons aussi une formidable adhérente, qui est « la » grande spécialiste des Asters. Si vous avez des questions particulière Françoise pourra vous donner toutes les explications …
CR
Un sujet inépuisables ,traités d’une main de maître
Merci Catherine il n’y à qu’appliquer les règles!
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